Plume
"A
la période de Noël
Petit nuage perdu, tombé du ciel Apeuré, je me réfugiais dans un sous-sol Je fus alors réconforté par de douces paroles J'avais atterri là sérieusement amoché Ma queue était en train de s'effilocher L'homme en blouse jugea bon de me l'amputer Ainsi recousu, je me suis senti si léger J'ai également une hernie diaphragmatique Cela donne une respiration saccadée, pas très esthétique Vient alors la nécessité d'une bonne dose de relaxation Dos courbé, étirements répétés, jusqu'au bout des griffes Bâillements renouvelés tout au long de l'exercice Voilà comment démarrer une journée pour de bon |
Je
suis recouvert d'un modeste manteau tigré
gris
D'une écharpe et de gants blancs tachés de gris aussi J'ai un charmant petit nez et de belles lèvres roses Deux traits noirs qui mettent en valeur mes yeux Un regard vert profond qui en impose Une jolie tête qui vous dit : " je suis heureux ! " Je suis un jeunot à l'oeil vif, toujours alerte J'ai ainsi l'esprit follement joueur Et je suis gentil comme un coeur Vague pivot de la tête sur le côté Prêt à vous faire une révérence Je sais accueillir avec élégance Rendre aux gens leur sourire égaré J'ai mené une vie éphémère Mais toutefois bien remplie Petit nuage Léger comme l'air Je me suis envolé au paradis" |
"Me voici avec ma copine
adorée, Amandine, une semaine avant mon
décès. |
Mon autre
super copine, Gaby
restait près de moi comme une infirmière car elle sait ce que c'est que d'avoir mal : elle est handicapée de 3 pattes car un méchant qui n'aime pas les chats lui a tiré dessus. Elle boite et ne peut pas s'asseoir normalement mais elle est adorablement câline. Pour en revenir à moi : Le samedi en fin d'après - midi, ma maîtresse et sa nièce m'ont alors emmené voir un autre véto mais pas de bol, c'était aussi un remplaçant qui ne comprenait pas pourquoi j'allais si mal avec une simple chute. Elles lui ont expliqué, tout comme à l'autre, que j'avais une hernie diaphragmatique et là, il a dit que c'était ça qui c'était sans doute aggravé : la déchirure du diaphragme s'était agrandie, les poumons avaient changé de place, j'avais de plus en plus de mal à respirer, tout mon arrière train était paralys et j'ai fait de l'hémorragie interne au niveau des reins et de la vessie. Je miaulais tristement de douleur entre deux inspirations. Je me suis envolé au paradis des chats peu de temps après, dans la nuit du samedi au dimanche. Voilà l'histoire de ma courte vie." |
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le site de la nièce de ma maîtresse "Portraits
de chats"
Page mise en ligne le 10 octobre 2002