Osiris, mon amour félin...
Osiris

Je vous présente l'amour félin de ma vie,
Osiris, qui est né le 13 avril 1987 dans un petit village de Vendée.

A la mort de mon lapin nain qui est mort de vieillesse à l'âge de 12 ans, une amie du village où je passais régulièrement mes vacances m'a proposé de t'adopter et lorsque j'ai vu tes magnifiques yeux bleus et ta belle petite bouille de chaton déjà très sûr de toi à quatre mois, je n'ai pu que craquer, moi qui avais dû jusqu'à présent me contenter de la compagnie des chats d'autres personnes qui erraient dans le village.

J'allais enfin avoir un chat "à moi" et nous avons commencé à faire connaissance l'un avec l'autre.
Je ne me lassais pas de jouer avec toi, de te dorloter et de céder à tous tes caprices,
malgré les réticences de ma famille contre ces excès.


Nous faisions souvent des allers-retours entre la région parisienne et ton village d'origine où nous passions toutes nos vacances. Les sorties dans le jardin durant la journée t'effrayaient mais la nuit, tu retrouvais tout ton courage et tu as même plusieurs fois quitté la maison pour ne revenir qu'au petit matin, l'air assez content de toi, et mouillant mes draps de tes pattes pleines de rosée. Au fil du temps, les liens que nous avons tissés sont devenus de plus en plus intenses ainsi que notre complicité.

Tu étais de chaque déménagement, me consolais de toutes les déceptions de la vie,
toujours tendre et affectueux à mes côtés.


Quant à moi, je t'ai offert une vie de chat d'appartement douillette du mieux que j'ai pu, t'entourant sans cesse de toute ma tendresse et mon amour. Tu passais tes nuits blotti contre moi, recherchant ma chaleur et me berçant de tes ronronnements.

A l'âge de 10 ans, le vétérinaire m'a appris que tu avais un léger souffle au cœur et dès lors, j'ai crains que tu ne sois terrassé par une crise cardiaque ou un œdème pulmonaire à tout moment, même si les risques étaient minimes, d'après le spécialiste.

Deux ans plus tard, nous avons découvert que tu souffrais également d'une inflammation chronique du système digestif qui te causait des vomissements et des diarrhées périodiques que nous arrivions toujours à juguler grâce à un traitement approprié. Malgré mes fréquents appels pour trouver de nouvelles solutions à ton problème, mes vétérinaires se sont montrées toujours disponibles et à l'écoute et ont toujours été de bon conseil, ce qui m'a permis de te soigner au mieux et de t'éviter la souffrance.

Ces problèmes de santé ne t'empêchaient pas de continuer à jouer et d'avoir ton quart d'heure de folie le soir, où tu te mettais à courir dans tous les sens jusqu'à l'âge de 14 ans. Tu étais toujours le roi de la maison et je ne pouvais que céder à tes moindres désirs, même si parfois tu exagérais un peu, comme de venir manger dans mon assiette ou t'installer dans les piles de vêtements du placard…

Mais petit à petit, ces derniers mois, les crises se sont rapprochées de plus en plus et ces derniers temps, tu avais peine à te nourrir, tellement cela devait te brûler à l'intérieur et tu as perdu beaucoup de poids. J'ai donc dû prendre la difficile décision de mettre fin à ta souffrance.

Je me souviens du câlin que je t'ai fait juste avant de partir chez le vétérinaire, et où tu t'es mis à ronronner comme à ton habitude comme une locomotive, malgré le mal qui te rongeait. Jamais tu ne t'es plains et tu t'es finalement endormi dans mes bras deux jours après tes 15 ans, le 15 avril dernier.

Je garde désormais précieusement tes cendres dans une urne dans la vitrine de ma chambre. J'ai ainsi l'impression que tu es encore près de moi. Tes câlins et tes ronronnements me manquent énormément. Parfois, il m'arrive encore de percevoir ta présence dans la maison, mais lorsque je réalise que ce n'est qu'une illusion, cela me transperce le cœur. Ta disparition est encore si récente que je n'arrive pas à réaliser que je ne te reverrai plus jamais. J'espère que tu es heureux là où tu es maintenant. Saches que je t'aime et que tu resteras à jamais dans mon cœur, Osiris, l'amour félin de ma vie…

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Page mise en ligne le 24 avril 2002