Hommage à Bagheera le 10 mars 2014 :


Ma petite Bagheera chérie,

Un des plus beaux jours de ma vie, si pas le plus beau, a été ce 17 janvier2002 où, presque par hasard,
j’ai appris par une collègue qu’un petit chat d’un an, un chartreux femelle très gentil,
cherchait une nouvelle maison.
Ce petit chat, c’était toi.



Tu avais 17 mois jour pour jour mais ta précédente maman ne pouvait plus te garder
et je devais t’adopter le soir même.
Je suis donc allée te chercher dans la pension où tu séjournais depuis quelques jours
et j’y ai rencontré ta précédente maman qui a accepté de te confier à moi et depuis,
ce ne fut que du bonheur entre nous.
Jamais je n’oublierai ton arrivée, ton installation dans mon appartement qui est très vite devenu le tien,
notre première soirée ensemble, puis quand tu m’as rejointe au lit pour me faire tes premiers ronrons… j’étais comblée.

Jamais non plus, je n’oublierai nos parties de jeux et de chasses simulées,
la joie que j’avais de te voir courir après tes petites balles,
ni tes mimiques et la manière dont tu te tapissait pour que je les fasse se précipiter vers toi.
Ce sont également ta vivacité et ta joie de vivre qui m’ont permis d’affronter une époque difficile de ma vie.
Ta gaîté combinée à ton amour faisaient des miracles et, tous les soirs,
où que nous soyons (les premières années, tu acceptais stoïquement un long trajet en voiture
pour m’accompagner en vacances au cours desquelles tu continuais à t’amuser tout en veillant sur moi),
j’avais droit aux mêmes ronronnements exprimant le bonheur que nous avions à être ensemble.

Je te revois m’attendant à mon retour du bureau
et le son de la petite clochette que tu portais à ton collier résonne encore dans mes oreilles.
Avant d’ouvrir la porte, je me disais avec joie « Bagheera m’attend »
et nous nous amusions toutes les deux.
A cette époque, tu étais tout ce que j’avais au monde.

Puis, deux ans et demi plus tard, il y a eu l’arrivée de Danaé,
le bébé cocker, ta sœur-chien.


Tu n’as pas bondi de joie, au contraire… mais trois jours après,
tu as fini par l’accepter car tu as compris qu’en dépit de sa présence,
rien ne pourrait jamais altérer notre amour.
Je vous revois encore toutes les deux courir dans l’appartement,
toi qui prenais ton virage par le mur et Danaé qui continuait tout droit en glissade à cause d’un tapis,
puis quoi revenait se fâcher sur le tapis en question
pendant que tu l’observais tranquillement depuis le lit ou l’un de tes nombreux arbres à chat ;-)

Quatre ans après, nous avons déménagé toutes les trois pour habiter une maison avec un jardin.
Là aussi, tu as rapidement pris tes repères, tout comme au magnifique Cat’hôtel *****
où tu séjournais désormais pendant les vacances.

Tant de merveilleux souvenirs…

Il y a deux ans, ton vétérinaire a diagnostiqué un début d’insuffisance rénale mais,
grâce à une nourriture adaptée, au petit médicament que tu prenais chaque matin comme une friandise
et à quelques injections pour te réhydrater et combattre l’anémie,
j’espérais pouvoir te garder encore longtemps près de moi.
Tout allait bien dans ce sens jusqu’en février-mars derniers où tu as décliné très rapidement et où,
après une échographie abdominale et une prise de sang désastreuses,
j’ai dû, avec l’assistance de ton vétérinaire, prendre la décision de te laisser partir.
Tu t’es endormie accompagnée de nos caresses, toute calme et sereine,
ce lundi 10 mars vers 18h30.
Ca a été très rapide, mais j’ai malgré tout eu le temps de te remercier pour tout l’amour
et le bonheur que tu m’avais donné pendant les plus de 12 ans qu’a duré notre vie commune
et surtout de te dire à quel point je t’aimais.

Je t’ai revue trois jours plus tard, au crematorium,
reposant dans un joli panier garni de fleurs, puis j’ai ramené ta petite urne à la maison,
chez toi, où tu aurais dû vivre encore de longues et belles années si la maladie n’en avait décidé autrement.
Tu aurais eu 14 ans le 17 mai prochain…

Bagheera, mon petit trésor, mon petit cœur, ma chérie, ma choupa…
tu nous manques énormément, à moi et à Danaé qui te cherche partout
mais ne veut en aucun cas prendre « ta » place et réchigne à monter à l’étage
depuis que tu n’y es plus telle qu’elle t’a connue. Je t’aime et je t’aimerai toujours.

Maman.

Page mise en ligne le 17 avril 2014

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