Arès
Une fourrure noire et soyeuse,
Deux grands yeux verts qui vous fixaient intensément,
Laissant transparaître un calme olympien,
Il portait le nom d'un dieu, Arès
Par un matin gris,
Tu es parti
Laissant derrière toi chagrin et mélancolie.
Tu n'es déjà
plus de ce monde,
Toi qui n'était que douceur,
Toi qui n'était que tendresse,
Tu es parti vers un ailleurs qui t'apportera je l'espère le bonheur
En moi, tu n'as laissé
que détresse
En moi, tu continues de vivre
Pourquoi !
Aujourd'hui, je n'ai que des questions sans réponses
Pourquoi !
Le destin est si cruel parfois
Dans mon cur,
qui te pleure,
Il restera nos souvenirs, nos jeux d'autrefois
Des larmes ruissellent
sur mes joues salées,
Arès, petit dieu de la guerre
Tu fais déjà partie de mon passé
Quand le ciel devient
noir, et que la nuit vient doucement m'envelopper
Je suis avec toi, c'est magique
Alors, je maudis la lumière du jour qui vient frapper à ma fenêtre
te chassant déjà,
Je voudrais m'endormir dans un rêve sans fin
Page mise en ligne le 6 novembre 2007