Arès



Une fourrure noire et soyeuse,
Deux grands yeux verts qui vous fixaient intensément,
Laissant transparaître un calme olympien,
Il portait le nom d'un dieu, Arès…

Par un matin gris,
Tu es parti…
Laissant derrière toi chagrin et mélancolie.

Tu n'es déjà plus de ce monde,
Toi qui n'était que douceur,
Toi qui n'était que tendresse,
Tu es parti vers un ailleurs qui t'apportera je l'espère le bonheur…

En moi, tu n'as laissé que détresse…
En moi, tu continues de vivre…

Pourquoi !
Aujourd'hui, je n'ai que des questions sans réponses…
Pourquoi !
Le destin est si cruel parfois…

Dans mon cœur, qui te pleure,
Il restera nos souvenirs, nos jeux d'autrefois…

Des larmes ruissellent sur mes joues salées,
Arès, petit dieu de la guerre…
Tu fais déjà partie de mon passé…

Quand le ciel devient noir, et que la nuit vient doucement m'envelopper
Je suis avec toi, c'est magique…
Alors, je maudis la lumière du jour qui vient frapper à ma fenêtre te chassant déjà,
Je voudrais m'endormir dans un rêve sans fin…


Page mise en ligne le 6 novembre 2007

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